Réussir en affaires sans diplôme d’études secondaires

En acceptant les paiements en cryptomonnaies pour son entreprise de Saint-Hubert, l’agence Mac Média, Anthony Gibault n’en était pas à sa première innovation. Cet entrepreneur autodidacte de 26 ans qui a cessé son parcours scolaire en cinquième secondaire est tout sauf mal éduqué, lui qui a plutôt opté pour un parcours atypique le menant en affaires bien avant d’avoir atteint la majorité.

Anthony Gibault se considérait comme un très bon élève, mais un élève désintéressé. Tandis que l’enseignement sur les bancs d’école se déroulait trop lentement à son goût, il était en parallèle le meilleur vendeur au Canada de l’ensemble du groupe Best Buy.
«À 16 ans, je faisais deux fois le salaire de mes parents, raconte-t-il au Courrier du Sud. J’ai tenté de finir mon secondaire, mais en même temps, j’ai décidé de me lancer en affaires dans plein de projets, alors je ne voyais plus l’intérêt d’aller chercher ma scolarité.»